Els Dietvorst
En 1998, lors de l’exposition Mandrake, Manhole, Bunker, Trou, Els Dietvorst a présenté un dessin à l’encre qui se déployait sur les murs du café bruxellois De Dolle Mol. Pour son exposition *Dooltocht/A desperate quest to find a base for hope au M HKA, elle en réalise une nouvelle version. Sur cette peinture murale, qui rappelle les peintures rupestres préhistoriques, les êtres humains, les arbres et la terre paraissent en osmose. La mandragore du titre est une plante décrite dès le XVe siècle av. J.-C. sur des tablettes assyriennes en argile. Dans l’antiquité, on attribuait des propriétés magiques à ses racines. Mais cette œuvre pourrait tout aussi bien représenter une vision de l’avenir. Dietvorst adopte une approche plus cyclique du concept « temps », dans laquelle le présent, le passé et le futur s’entremêlent.